​Sandrine Barale
Cabinet d'Art thérapie/Psychothérapie
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Le Blue monday
Il parait que ce troisième lundi de janvier est le jour le plus déprimant de l’année ... les anglais lui ont même donné un nom : le « blue Monday ». Ah bon ?
C’est vrai qu’avec la fin des fêtes de Noel, dans le froid et le manque de soleil, nous sommes parfois passés de l’euphorie, du trop plein à un entre deux, avec un sentiment de vide intérieur pas forcément agréable. Une piste pour gérer cette période un peu déprimante ? Oui !!!
D’abord prendre soin de soi (comme d’habitude !), de son entourage (parce que se sentir utile, ça fait toujours du bien !) et n’oubliez pas que l’on a tendance à s’habituer au bonheur. Certaines petites choses agréables semblent si naturelles (soleil, santé, amis, amour et j’en passe …) qu’on en oublierait presque qu’elles sont fragiles. Cultiver son bonheur chaque jour, c’est apprécier tous les plaisirs de notre quotidien et ne pas oublier que l’on peut les perdre. A méditer …
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Donner confiance à son enfant
​Bonjour à tous ! Je suis de retour en ce début d’année avec un nouvel article plutôt destiné aux parents … mais valable pour tout le monde finalement (nous sommes tous de grands enfants n’est ce pas ?).
Commençons par une petite question : Comment expliquer que certains enfants ont un réel potentiel mais des résultats moyens et que d’autres ont des capacités moindres mais s’en sortent beaucoup mieux ? Réponse : La confiance en soi !
En effet, ce qui compte ce n’est pas seulement les compétences mais aussi la confiance que l’on a en ses capacités … Vous êtes parent et vous souhaitez aider votre enfant à avoir confiance en lui ? Voici 5 conseils pour vous y aider ..
1/ Proposez à votre enfant des défis à sa mesure (adaptés à son âge, ses capacités …). Chaque fois qu’il réussira, il sera content de lui. Exemple : « Avoir un A en calcul »
2/ Donnez lui des objectifs mesurables à brève échéance pour qu’il voit des résultats réguliers et ne se décourage pas. Exemple : «Participer en classe au moins une fois par jour »
3/ Valoriser toujours ses forces et ses qualités, surtout quand il ressent une baisse de moral. Exemple : « Tu n’as pas eu une super note en français mais la dernière fois tu as eu un 14/20 en rédaction, tu sais que tu es capable d’avoir de bonnes notes dans cette matière »
4/ Rappelez lui qu’il a le droit de se tromper, de rater, de refaire … Exemple : « Tu sais, j’ai passé trois fois mon permis de conduire avant de réussir, parfois il faut persévérer et recommencer pour atteindre son but » (A adapter si vous avez eu votre permis du 1er coup, chanceux !)
5/ Encouragez le pour ses efforts, félicitez le pour ses progrès. Exemple : « tu n’as pas eu le résultat prévu mais bravo, tu t’es donné à fond, tu feras surement mieux la prochaine fois ! »
A chaque parole encourageante de votre part, votre enfant sera fier de lui, il se sentira soutenu, aimé et cela lui donnera la confiance dont il a besoin pour avancer. Un magnifique cadeau à lui faire, non ?
Une astuce pour s'endormir plus facilement
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Avez vous remarqué que c'est souvent au moment de se coucher que notre cerveau est rempli de pensées négatives et toxiques au point de nous empêcher de dormir ? Tout va bien tant que nous sommes occupés mais une fois allongé, bienvenue aux ruminations ! Tout y passe et ça n'en finit pas : les tracas de la journée, la voiture en révision, les conflits entre collègues, les inquiétudes du lendemain au sujet d'un entretien professionnel, les angoisses concernant les examens du petit dernier, les courses à faire ... Même fatigué, nous n'arrivons pas à lâcher votre mental pour trouver le calme nécessaire à l'endormissement et nous réfléchissons à mille choses à la fois. C'est un cercle vicieux qui finit par être épuisant.
Si vous vous reconnaissez dans cette situation et que vous vous battez tous les jours contre vous-même, je vous propose de mettre en pratique une astuce simple qui pourrait vous aider à trouver le sommeil plus facilement.
En début de soirée, accordez vous un temps de calme et installez confortablement sur votre canapé ou dans un endroit où vous ne serez pas dérangé pendant un moment. Equipez vous d'une feuille de papier et d'un crayon et établissez tranquillement votre "carnet de bord de la journée"
En quoi cela consiste-il ? Le principe est tout simple, il vous suffit dans un premier temps de faire par écrit un rapide bilan positif et négatif de votre journée (évènements, contrariétés, réussites, rencontres ... ) puis de lister tout ce vous devez faire le lendemain et qui occupe votre esprit (coups de fil, urgences, échéances, réunions, rendez-vous ...).
Quel est l'intérêt de procéder de cette manière ? Il se trouve qu'en moins d'un quart d'heure, vous vous êtes débarrassé de tout ce qui tournait en boucle dans votre tête. Tout ce qui vous préoccupait au point vous empêcher de dormir est noté sur votre carnet. Vous n'aurez donc plus peur d'oublier quelque chose et c'est l'esprit libéré que vous vous mettez au lit. Ainsi, vous vous vous endormez plus vite !
Alors pourquoi de ne pas essayer dès ce soir ?
Oser s'affirmer
On en parle beaucoup mais finalement « l’affirmation de soi » qu’est-ce que c’est ? On la définit comme « l’expression sincère, efficace et directe de ce que l’on pense, de ce que l’on ressent, de ce que l’on veut sans anxiété excessive et sans craindre la confrontation, tout en tenant compte de ce que pensent, ressentent et veulent les autres ». En résumé, s’affirmer c’est se respecter tout en respectant les autres.
Nos comportements habituels ne facilitent en général pas la communication ouverte et sincère. Souvent, nous utilisons :
-l’inhibition : je ne dis pas ce que je pense, je ne donne pas mon avis (surtout s’il est différent de mon interlocuteur), je ne sais pas dire non … Résultat : je garde tout pour moi, je me rends malade ou/et un jour j’explose fort, mais trop fort ! (l’effet « cocotte minute »)
-l’agressivité : je m’exprime trop violemment dans mes propos ou mes gestes, sans tenir compte de l’autre … Résultat : je ne respecte pas mon interlocuteur .
-la fuite : j’évite les échanges, les conflits, je fuis l’affrontement. Résultat : Je n’écoute pas mes besoins, je reste finalement avec le désagréable sentiment de ne pas savoir me faire respecter.
Comment faire pour favoriser une communication authentique avec votre entourage ?
1/ Restez à l’écoute de vos besoins et de vos attentes (respect de soi)
2/ Osez les exprimer (affirmation)
3/Ecoutez les besoins et les attentes de l’autre (respect de l’autre)
4/ N’hésitez pas à confronter vos points de vue (échange ouvert)
Si malgré tout, la communication est impossible ou la relation trop conflictuelle, si vous avez toujours la sensation de ne pas être entendu ou respecté, il est peut-être préférable de mettre un terme à l’échange. Cette fois, vous ne fuyez pas, vous respectez les limites que vous avez fixées à l’autre et à vous-même et ça change tout !
Calmer une crise de panique
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On ne meurt pas d’une crise d’angoisse mais lorsque l’on commence à transpirer, à voir trouble, à sentir ses membres se crisper et sa respiration qui s’accélère, c’est la panique ! Ensuite, chaque fois que l’on ressent un léger malaise, on finit par redouter une nouvelle crise avant même qu’elle survienne. C’est très inconfortable et très stressant. Voici quelques astuces qui vous permettront de vous calmer en quelques minutes.
1/ La respiration abdominale : Vous pouvez canaliser vos pensées et réguler votre respiration en adoptant la respiration abdominale. Il suffit d’imaginer que vous avez un ballon dans le ventre et qu’il se gonfle lorsque vous inspirez et qu’il se dégonfle lorsque vous expirez. Faites cela tranquillement 5 fois et vous serez déjà plus apaisé.
2/le lieu ressource : Mettez vous au calme et fermez les yeux. Imaginez que vous êtes dans un lieu où vous vous sentez très bien. C’est un endroit où vous êtes déjà allé et que vous adorez ou un endroit imaginaire. Appliquez vous à ressentir ce qui est agréable, notamment tout ce qui éveille vos sens : les bruits, les odeurs, les images, les sensations. En vous transportant en pensée dans ce lieu magique, vous vous sentirez plus détendu.
3/La personne ressource : Imaginez que vous êtes en compagnie d’une personne à laquelle vous tenez vraiment. Avec elle, vous êtes bien car elle vous soutient, elle vous fait rire, elle vous encourage. La chaleur dont vous allez subitement vous sentir entouré en vous visualisant à ses côtés vous fera du bien rapidement.
4/Le « body scan » : Yeux fermés, au calme, vous allez imaginer qu’un rayon traverse votre corps de bas en haut. Il descend de votre tête à vos pieds très lentement. En vous focalisant sur ce mouvement, vous retrouvez votre calme rapidement.
5/ La bille en balade : Imaginez qu’une petite bille (choisissez sa forme et sa couleur) se promène dans tout votre corps. Elle commence par le haut de votre tête, puis chacune de vos oreilles, vos yeux, votre bouche, votre cou puis votre bras gauche de l’épaule jusqu’au bout de vos doigts pius l’autre bras etc … jusqu’à la pointe de vos orteils. Le principe est le même que précédemment, vous vous focalisez sur une partie de votre corps et vous redevenez calme.
N’hésitez pas à persévérer si vous avez du mal à lâcher prise les premières fois. Refaites un seul ou tous les exercices un ou plusieurs fois si nécessaire, et ce autant de fois dans la journée ou la nuit que vous en ressentirez le besoin. Vous aurez moins peur de ces attaques de panique puisque vous avez maintenant les moyens de les faire disparaitre !
L'écoute active
​Lors d’une discussion, vous est-il arrivé de ne pas vous sentir sur la même longueur d’onde que votre interlocuteur, de ne pas le comprendre, d’être dans l’incapacité de l’aider et d’en souffrir ? Que ce soit dans le domaine amical, amoureux , familial, professionnel … cela est tout à fait normal car nos filtres personnels, notre histoire, nos peurs nous limitent. Si vous souhaitez améliorer votre compréhension de l’autre, favoriser l’échange et communiquer de façon plus authentique, je vous propose de pratiquer l’écoute active.
A faire :
1/ Faire silence afin de laisser la place à l’autre pour s’exprimer.
2/Reformuler avec vos mots ce que vous venez d’entendre afin d’être sur d’avoir bien compris.
3/ Synthétiser ou développer ce qui vous a été dit si vous avez trop d’informations ou pas suffisamment pour comprendre.
4/ Observer le langage corporel car la communication non verbale est plus importante que vos mots (Pour info, 55 % des signaux que nous interprétons lorsqu’une personne parle sont visuels, 38 % viennent du ton de la voix et uniquement 7 % proviennent des mots utilisés !).
5/ Ecouter les émotions exprimées, ce sont des indices précieux sur l’état intérieur de la personne (« J’ai eu peur … »).
6/ Manifester de l’intérêt pour que votre interlocuteur ait envie de continuer à vous parler.
7/Montrer de l‘empathie afin que l’autre se sente écouté et compris.
8/ Rester concentré afin de ne pas perdre le fil de la conversation.
9/Questionner, s’il y a un point que vous avez besoin d ‘éclaircir.
A éviter :
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1/ Donner des solutions (ordres, conseils …)
2/ Juger, émettre une appréciation sur l’utilité des paroles dites.
3/ Interpréter
4/ Minimiser ce que vit l’autre
5/ Poser des questions par curiosité et non pour aider l’autre dans sa réflexion.
En pratiquant l’écoute active, vous pouvez évaluer objectivement une situation et réagir de la manière qui vous convient le mieux face à l’autre : encourager, rassurer, exprimer votre désaccord, défendre votre opinion, apaiser un conflit selon le cas … Résultat : vous vous sentirez beaucoup mieux avec vous-même et c’est très important pour l’estime de soi !
L'AUTORITE BIENVEILLANTE
Bonjour à tous !
Aujourd’hui, j’ai choisi de vous partager un passage de ce super livre « Grosses colères et petits drames, sortir des conflits grâce à l’autorité bienveillante » pour aider tous les parents qui ont du mal à trouver les mots justes avec leurs enfants. Voici cet extrait :
« C’est important que votre enfant vous respecte, mais c’est tout aussi important que vous le respectiez. Le respect ne doit pas être en sens unique, il doit être mutuel pour que la relation soit saine. Imaginez que vous êtes au travail et que votre patron vous dise : « Vous allez faire ce que je vous demande sinon vous allez en prendre une ». Je pense qu’il ne vous viendrait pas à l’idée d’obéir et que vous auriez plutôt envie de lui dire «Non mais dis donc, vous allez me parler autrement, oui ! ». Alors oui, votre enfant vous écoute peut-être, mais par peur. En revanche, il ne se sent sans doute pas respecté et un jour ou l’autre, il se pourrait qu’il ne vous respecte pas ».
Comment avoir une attitude bienveillante avec son enfant ? En se mettant à sa place, tout simplement !
Poème pour les parents ... Dites-lui
Dites-lui …
Parfois je suis perdu(e), je ne sais plus
Si j’aurais dû laisser faire ou ne pas faire
Dire ou ne pas dire
L’écouter ou m’écouter.
Je m’en veux de crier, de m’emporter
De l’avoir rabaissé, rejeté, isolé
Parfois même d’avoir tapé
A ne plus pouvoir me contrôler.
J’aurais dû lui dire
Que je l’aimais et que si je me suis emporté(e)
C’est parce qu’il ne faisait pas ce que je voulais
Parce que je croyais qu’il fallait lui imposer.
Je voulais qu’il fasse ce que Moi je voulais
Dans l’obligation et le non-respect
De qui il est.
J’aurais dû lui dire
Que je l’aimais et que je confondais
Ce qu’il faisait et ce qu’il était.
Dites-lui que vous l’aimez.
Que parfois vous n’êtes pas en accord avec ce qu’il fait,
Mais que vous l’aimez.
Dites-lui que vous n’êtes pas là pour le contrôler,
Le contrôler c’est lui imposer,
Mais pour le guider.
L’éclairer c’est guider son enfant
Pour qu’il avance sur le chemin qui est le sien.
C’est accepter que son désir puisse être différent du mien.
Parfois on croit bien faire, on veut aider
En lui disant ce qui est bien pour lui
On lui dicte ce qui est bon pour nous
Et on s’éloigne de ce qui est bon pour lui.
Voilà pourquoi certains enfants s’éloignent de nous.
Prenez-le dans vos bras, regardez-le dans les yeux,
Dites-lui une dernière chose : MERCI !
De vous avoir choisi comme parent
Car on dit que ce sont les enfants qui choisissent leurs parents.
Restez dynamique !
La rentrée est une période compliquée. Après les vacances, il faut remettre la machine en route et ce n’est pas toujours facile de se motiver. Voici 5 astuces pour changer votre quotidien, vous sentir plus vivant et retrouver votre dynamisme !
1/Vive le changement ! Les pensées négatives empêchent notre cerveau d’être stimulé. Notre esprit tourne en rond et se fige. Pour casser la routine, soyez curieux, écoutez des points de vue différents du votre, bousculez vos habitudes de vie, acceptez l’imprévu …
2/Bougez ! L’activité physique inonde le cerveau de dopamine, hormone du plaisir. Virée aux champignons, balade au bord de mer ou rando en montagne, il y a l’embarras du choix !
3/Investissez vous dans un projet personnel, un nouveau loisir, du bénévolat ou une association. Cela permet de s’ouvrir aux autres et de relativiser ses problèmes.
4/Fréquentez de préférence les enthousiastes, les curieux, les dynamiques, les gens positifs (et si possible, protégez vous des autres) !
5 /Oubliez les regrets. A quoi bon les « j’aurais du » et les « il aurait fallu que » ? Ce qui est fait … est fait ! En tirant expérience de votre passé, concentrez votre énergie sur de nouveaux objectifs qui donneront du sens à votre vie.
Changer d’état d’esprit n’est pas facile mais le premier pas est le plus important ! Lancez vous et soyez fier de toutes vos réussites !
Apprendre à accueillir une émotion
Etre à l’écoute de ses émotions c’est important car les émotions sont des messages. Lorsque je me demande « Comment je me sens ? » et que je réponds « je suis triste », j’obtiens une information précieuse sur mon état intérieur. Cela me permettra ensuite de trouver des solutions pour aller mieux. Voici, étape par étape, comment faire :
1 Identifiez l’émotion (ou le ressenti) en vous posant la question : « Qu’est-ce que je ressens ? » (peur, tristesse, culpabilité, honte, solitude, dégout …)
2 Ne niez pas ce que vous ressentez et faites preuve de patience. Etre à l’écoute de soi demande de la persévérance parfois car il est souvent plus simple de se convaincre que « c’est pas grave » plutôt que d’examiner vraiment ce qui coince.
3 Demandez-vous ensuite « qu’est ce qui a généré cette émotion ? » pour en comprendre son origine. On ne sent sens pas en colère sans raison ! Est-ce une situation vécue, une situation à venir, une personne, une conversation, un souvenir … et « est-ce que je peux faire quelque chose me sentir mieux ? »
4 Si vous pouvez changer quelque chose, faites-le, il vaut toujours mieux agir que rester dans la rumination. Parfois la situation ne dépend pas de nous et dans ces cas-là, on peut se dire « ce que je ressens est normal et même si je suis triste, je ne peux rien changer, donc je l’accepte » (comme un nuage que l’on regarde passer furtivement devant le soleil !)
Ce travail qui consiste à aller chercher au fond de soi ce qui nous dérange (tel un explorateur pugnace !) n’est pas facile mais se donner le choix en toute conscience de faire, ne pas faire ou commencer à accepter la situation qui fait souffrir si elle ne dépend pas de moi est un premier grand pas vers un mieux-être au quotidien.
A vous de jouer !
Une minute de méditation par jour
Savez vous qu’une seule minute de méditation par jour suffit à se sentir mieux ? (moins de stress ressenti, perception moins angoissante du quotidien … ) Vous voulez essayer ? Voici comment faire …
1/Arrêtez toute occupation et mettez vous au calme.
2/Asseyez vous confortablement et fermez les yeux.
3/Concentrez vous sur votre souffle, l’air expiré et inspiré, le mouvement montant et descendant de vos épaules.
4/Prêtez attention à tout ce qui vous entoure : les bruits, les odeurs, les sensations sur votre peau ou les tensions dans votre corps.
Tranquillement, vous observez ce qui vient (une pensée, une gêne dans votre corps, une sensation agréable …) et pendant cette précieuse minute, vous passez tout simplement du « faire » à l’ « être ». Pas besoin d’équipement, ni de compétence particulière et vous pouvez faire cet exercice aussi souvent que vous le souhaitez !
Un peu de détente et d’apaisement, c’est toujours bon à prendre non ?
Les enfants et les contes
Savez- vous pourquoi les enfants aiment tant les histoires ? Tout simplement parce qu’ils s’identifient au héros qui doit quitter sa maison pour découvrir le vaste monde et que cela l’aide à grandir.
Souvent, le héros du conte est faible, il traverse des épreuves durant lesquelles il doit se débrouiller seul et accepter de ne pas obtenir tout, tout de suite. Pour réussir à se sortir des situations difficiles, il doit faire appel à son imagination, trouver l’objet magique ou chercher la bonne personne, le magicien ou la fée qui le sauvera.
Or, un enfant est fragile comme le héros et grandir pour lui, c’est apprendre à se débrouiller seul, renoncer à tout obtenir sur simple demande (comme au début de sa vie avec maman). Il doit accepter la frustration et être créatif pour trouver la solution clé comme le héros accepte la magie. S’il n’arrive pas s’en sortir seul, l’enfant doit devenir sociable pour être secouru par quelqu’un d’autre. Enfin, il doit apprivoiser ses peurs et les dépasser pour être plus autonome et plus fort.
Un conte c’est souvent l’histoire d’une métamorphose, un récit qui finit bien et qui délivre un message positif : même dans les situations les plus effrayantes, on peut se débrouiller et s’en sortir. L’idée de grandir est quand même moins angoissante quand on sait que les crapauds finissent pas se transformer en princes charmants, non ?
Donner des consignes aux enfants
Comment trouver le juste équilibre avec nos enfants pour se faire respecter sans être trop sévère ? Voici la règle des « 5C » ou comment se donner toutes les chances d’être entendu lorsque l’on donne des consignes ...
Pour être mieux comprises par un enfant, les règles doivent être :
1/ Claires : les règles de vie sont simples et adaptées à son âge. Il sait ainsi ce qu’il peut faire et ce qui n’est pas autorisé.
2/Concrètes : si les consignes sont précises, l’enfant pourra les comprendre et surtout les appliquer. Proposez une action concrète. Dites par exemple « Peux tu mettre tes jouets dans la caisse bleue ? » plutôt que « Range ta chambre ! ».
3/ Constantes : les règles posées ne changent pas selon votre humeur et les évènements extérieurs sinon votre enfant sera perdu. La constance est sécurisante pour lui car il sait à l’avance comment ses parents vont réagir.
4/Cohérentes : les parents sont des modèles pour les enfants, ils montrent l’exemple. Autant éviter de s’entendre dire « Pourquoi je peux pas dire ce gros mot puisque tu le dis ? ».
5/Conséquentes : Si les règles sont bafouées, il y aura des conséquences en lien avec leur non-respect. S’il est interdit d’utiliser le téléphone après 20h et que l’enfant le fait quand même, il sait qu’il prend le risque d’être privé de son téléphone le lendemain ! Il est responsable de ses actes.
Les enfants adorent tester les limites, c’est bien connu mais gardons à l’esprit que ce qui est posé et compris est plus facilement respecté !
Se relaxer avec l'exercice du rideau
Voici un petit exercice facile à faire qui s’adresse à ceux qui ont parfois du mal à se détendre (bref, à tout le monde à un moment ou à un autre !). Cette technique inspirée du yoga vous permettra de vous décontracter en moins de 5 minutes ... Prêts ?
Allongez-vous dans un endroit tranquille et imaginez un rideau qui va remonter de la pointe de vos pieds au sommet de votre crâne. Au fur et à mesure qu’il monte, contractez vos muscles très fort. Lorsque le rideau a atteint le haut de votre tête, vous êtes totalement contracté et là vous pensez « encore plus fort ! ». Puis brusquement expirez et relâchez tout votre corps. Vous vous sentez déjà plus léger ! Pour un meilleur résultat vous pouvez recommencer l’exercice plusieurs fois.
A vous de jouer !
La relation de couple
Une relation évolue grâce aux interactions entre les individus. Elle se construit au fur et à mesure que l’on découvre l’autre, on se rapproche, on devient plus complice. Il y a aussi bien sur des périodes de turbulences. On les traverse en essayant de s’adapter à l’autre, à son histoire, à accepter ce qu’il porte et ce qu’il apporte. On attend qu’il nous donne ce qui nous a manqué jusque-là. Le couple traverse plusieurs étapes dans la relation et chaque crise dépassée est une occasion de renforcer le lien affectif.
1.D’abord la relation est fusionnelle. « On ne se quitte pas ! »
2.Puis on cherche à se différencier de l’autre. « Regarde-moi comme je suis et non comme tu souhaites que je sois ! »
3.On se rapproche, on est ensemble mais chacun cherche sa place. « Qui fait quoi dans ce couple ? »
4. Puis une coopération plus étroite apparait, chacun respecte plus facilement les différences de l’autre.
5. Le couple a trouvé une bonne synergie et l’ouverture sur le monde à deux est possible.
Chaque couple est unique car chacun de nous est unique, c'est ce qui fait la beauté de la rencontre et de la relation. Alors acceptons et cultivons nos différences en restant ouvert à notre besoins et à ceux de l'autre !
Se relaxer avec l'exercice du château
Voici un exercice de relaxation accessible à tous. Inspiré de la PNL, il vous permettra, où que vous soyez, de vous apaiser lorsque vous vous sentez stressé. Lisez le texte qui suit puis fermez les yeux, respirez doucement et laissez tout simplement aller votre imagination …
« Vous êtes allongé dans une prairie, seul au milieu de l’herbe et des fleurs. Vous vous sentez détendu en regardant les nuages blancs passer dans le ciel, le soleil vous réchauffe. C’est le printemps, l’air est doux et les odeurs agréables. Les oiseaux chantent doucement.
Autour de vous, dans votre demi-sommeil, vous voyez se construire tout tranquillement les murailles d’un château. Pierre par pierre, paisiblement, les murs de votre château montent de plus en plus, vous vous sentez parfaitement protégé dans cette enceinte. Vous entendez des voix à l’extérieur, familières ou non, mais cela n’a pas d’importance car vous êtes en totale sécurité à l’intérieur.
Dans ce château, personne ne peut rentrer sans votre autorisation car c’est le vôtre, c’est vous qui décidez de tout. Tout ce que vous pensez et ce que vous dites est pris en compte. Ce château est à vous et à chaque instant de la journée, vous pouvez vous y réfugier pour vous isoler quelques instants. Vous êtes à l’abri, en parfaite sécurité, rien ne peut vous atteindre, vous pouvez prendre tout le temps dont vous avez besoin pour vous sentir bien …».
Cet « exercice du château » peut se faire partout et à n’importe quel moment de la journée. A consommer donc sans modération !
Les 5 niveaux d intimité
Ce qui fait la différence pour vous entre un inconnu croisé dans la rue et la personne qui partage votre vie, c’est le degré d’intimité. Voici les 5 principaux niveaux d’intimité que l’on identifie :
1/ L’inconnu. L’autre ne sait rien sur nous, c’est le passant que l’on croise.
2/ Le public. L’autre a quelques informations sur nous : le quartier dans lequel on habite, certaines de nos habitudes (les voisins, les commerçants du coin …)
3/ Le personnel. On échange des conversations, on passe une soirée ensemble sans pour autant que l’autre connaisse tout de notre vie. (Ce sont les relations de travail par exemple).
4/ Le privé. Ce sont les amis proches, certains membres de la famille à qui vous vous confiez parfois. Vous partagez certaines choses intimes sur vous.
5/ L’intime. Un lien affectif fort vous unit à ces quelques personnes (famille proche, partenaire…) Si la relation venait à s’arrêter, cela vous rendrait probablement très triste.
Alors pourquoi est-il important de savoir où vous vous situez avec une personne ? Pour qu’une relation soit équilibrée, il faut que les deux personnes partagent le même degré d’intimité et en acceptent les règles implicites (plus ou moins de proximité, de complicité, de temps passé ensemble, d’engagement mutuel …) Si les deux n’ont pas les mêmes attentes (l’un veut être une relation amicale et l’autre une relation amoureuse par exemple), cela entraine des malentendus et de la souffrance. Pour éviter les incompréhensions, le mieux est d’en discuter !
Une journée OFF
Le rythme de vie effréné que nous menons est une grande source de stress, de fatigue physique mais aussi mentale. Afin de refaire le plein d’énergie avant que votre corps ne vous dise STOP, octroyez-vous de temps en temps une journée OFF !
Profiter d’une journée de repos (vacances, RTT, jour de week-end …) pour redécouvrir … l’ennui. Moins de téléphone, d’internet, d’E-mails, d’actions et d’interactions. Au calme, déconnecté, vous prenez le temps de méditer, de rêvasser, de faire une petite sieste, d’écouter de la musique ou de ne rien faire, tout simplement.
Ces journées-là sont difficiles à planifier car le quotidien nous accapare souvent. Elles peuvent inquiéter aussi car elles amènent à se poser des questions, à se retrouver face à soi-même sans distraction ou évitement possible et ce n’est pas si simple …
Cependant et contrairement aux idées reçues, ces moments de calme et d’inactivité ne sont pas du temps perdu car notre corps et notre esprit en ont besoin pour s’apaiser, se reposer et nous redonner cet élan vital indispensable pour repartir plus sereinement dans nos activités quotidiennes.
Pour votre mieux-être, essayez donc d’intégrer cette journée particulière dans votre planning des semaines à venir !
LE DESSIN AU RALENTI
Voici un exercice facile qui vous permettra de vous relaxer en 5 minutes : LE DESSIN AU RALENTI. Pour cela, munissez-vous d’une feuille de papier et d’un ou plusieurs crayons (ou feutres).
Installez-vous confortablement, prenez tranquillement une grande inspiration puis durant l’expiration, tracez une ligne sur votre feuille LE PLUS LENTEMENT POSSIBLE.
Concentrez-vous sur vos sensations :
Ce que vous voyez : votre dessin …
Ce que vous sentez : l’odeur du crayon …
Ce que vous entendez : le bruit du crayon qui glisse sur la feuille …
Ce que vous ressentez : le mouvement de votre main qui dessine …
Recommencez autant de fois que vous le souhaitez, le but étant de vous absorber dans le moment présent et de vous détendre en vous faisant plaisir !
L HYPER EDUCATION
Certains parents soucieux de la réussite de leurs enfants ont tendance à surcharger leur emploi du temps pour « remplir le vide », que ce soit par des activités sportives, culturelles … Nous les traitons parfois comme des adultes en leur imposant un rythme de vie effréné comme si prendre le temps était une perte de temps, comme s’il fallait à tout prix réussir pour entreprendre. C’est pour cela que nous constatons de plus en plus des cas d’épuisement ou d’anxiété de performance chez les jeunes.
Or, les temps de pause sont indispensables. Une journée libre ou un après-midi à s’ennuyer sont très bénéfiques car ils permettent aux enfants de développer un élément essentiel dans la vie : la créativité. Ces moments obligent à réfléchir, à faire preuve d’imagination, à chercher des solutions à leur ennui. Cela leur sera très utile par la suite quand il leur faudra trouver à nouveau des solutions face à un problème potentiellement angoissant (scolaire, relationnel, familial …).
Ainsi, il peut être nécessaire d’alléger parfois le planning de la semaine, d’avoir plus de temps libre et de laisser la place à l’improvisation dans les activités. Mettons de côté le souci permanent de performance et laissons le temps à nos jeunes de se construire, de grandir et surtout de s’amuser !
REBONDIR APRES UN ECHEC
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Je vous propose aujourd’hui un article pour vous aider à surmonter une déception et à mieux rebondir ! Alors comment gérer au mieux un sentiment d’échec ?
1/ Revoir nos attentes. Si l’on est déçu, triste, en colère de ne pas avoir réussi, c’est peut-être que la barre était trop haute ou notre attitude inadaptée … Prendre le temps d’analyser la situation permet de tirer expérience de notre échec, d’ajuster notre comportement et d’éviter de répéter nos erreurs. Avec toute la compréhension et la tolérance dont on peut faire preuve vis-à-vis de soi dans ces cas-là (et ce n’est pas si simple !), il s’agit de tenter de faire autrement pour s’améliorer …
2/Comprendre et apaiser nos émotions. Entre chagrin, colère et déception, c’est une tempête intérieure qui nous traverse ! Se questionner sur ce que l’on ressent et comprendre ce qui se passe en nous aide à trouver de l’apaisement : Suis-je triste, honteux, déçu ? Pourquoi ? Est-ce qu’une autre personne ressentirait cela en pareil cas ? Enfin, il est essentiel d’accepter ces émotions désagréables : elles sont utiles, nous l’avons vu et nous ne pouvons pas les contrôler car ce sont des réactions réflexes donc … pas le choix …
3/Réparer l’estime de soi. Le sentiment d’échec rend sensible au regard des autres et affaiblit l’estime de soi. Si vous vous sentez vulnérable et fragile dans ces moments-là, entourez-vous de personnes bienveillantes ou préférez les moments de solitude. Méditer, lire ou se promener sont des activités bénéfiques qui favorisent notre sentiment de liberté et aident à prendre du recul par rapport à ce que l’on vit.